Tonoko du village d’Ichiba

Par Shafik Ben Amar Hypnose Bourg-La-Reine

Essai de rédaction de textes thérapeutiques. Cette nouvelle est conçue pour débloquer la confiance en soi, la créativité, et supprimer la peur des situations nouvelles.

Nouvelle thérapeutique sur le modèle des histoires thérapeutique Ericksonienne.

J’ai écris cette nouvelle pour donner un coup de pouce à un petit garçon de 11 ans, un peu stressé qui avait tendance à se ronger les ongles. A l’heure où j’ai écris la nouvelle, il ne se rongeait déjà plus les ongles et à part quelques rechutes liées au stress et aux situations nouvelles, les choses allaient déjà en s’améliorant.

iA - Tonoko et la confiance en soi - Shafik Ben Amar Hypnose Bourg-La-Reine

» Il était une fois dans un petit village de pêcheur, Tonoko, un petit garçon qui était très heureux. Il vivait dans son village, IchiBa avec ses parents. Il était un peu considéré par son entourage comme un casse-coup, un peu trop téméraire, aucune épreuve ne lui faisait peur et il s’amusait beaucoup. A 6 ans il savait déjà monter dans les arbres et il courrait vraiment très vite dans la forêt autour de son village. Il savait s’y débrouiller et reconnaitre les plantes celles qui se mangent et celles qu’il faut éviter. Il savait trouver les meilleurs endroits pour pécher de gros poissons. Chaque jour était l’occasion de s’amuser agréablement. Dans le village de Tonoko, il y avait une épreuve qui était un peu une tradition. Dans ce village de pêcheur tourné vers la mer, les enfants pour passer à l’âge adulte devaient sauter d’une petite falaise de trois mètres au-dessus de la mer. Cette épreuve était vraiment sécurisée, les gens du village étant avisés et prudent par nature, il n’y avait jamais d’accident. Et demain c’était au tour de Tonoko de passer cette épreuve. Tonoko était un peu anxieux, on lui avait raconté plein d ‘histoires, fausses pour la plupart sur comment cela aller se passer. Il dormi difficilement cette nuit là et se réveilla sans entrain. Il s’habilla et se rendit au bord de de la falaise et là, le grondement sous ses pieds et dans sa poitrine, se fit de plus en plus présent dans son esprit accompagné part un sentiment de doute et de peur. Lui qui ne se posait généralement que peu de question et qui avançait d’habitude sans trop penser vers la difficulté en s’amusant était en train d’imaginer milles scénarios où le pire arrivait dans sa tête. Ses mains commencèrent à trembler et très vite il fut en sueur. Il ne sauta pas et en fut très triste. La vie était devenue moins amusante et il était un peu moins heureux. Il avait perdu son enthousiasme habituel. Alertée, pas son manque d’entrain, sa mère l’emmena voir le sage du village. Il était très vieux et avait vécu une longue vie. Il y a des histoires qui racontaient qu’il avait vécu avant que le village soit créé. Ce qui est impossible. Enfin il était très sage et avisé et souvent les gens du village le consultait quand des petits soucis se produisait dans leur vie.

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Le sage écouta, … Ecouta … Ecouta Beaucoup. Et il dit : » Je suis né avant la naissance de ton grand père et peut être même avant celle de son père. Il y a quelque chose de troublant que j’ai pu observer : Tous les enfants arrivent sur terre en ne sachant rien. Ils observent et reproduisent. Et très vite les voilà en train de cavaler en marchant ! Et de courir dans toute la maison. Ils ne se pose pas de question devant la tâche à effectuer ? Ils avancent en s’amusant et apprennent une quantité de choses difficiles : marcher parler manger prendre des décisions pour eux même, être propre, s’habiller… Et comme tes grands pères avant toi et ton père, il y a dans toute la vie de nouvelles choses à apprendre. Et comme pour tes grands-pères et ton père avant toi, il en vient un moment, où on leur fait croire où il en viennent à croire que la montagne est trop haute, que la tache est trop difficile et qu’il n’y arriveront pas cette fois. Et ça les mets dans des états compliqués à vivre. Et ils en oublient de s’amuser et ils en oublient qu’ils ont pourtant accompli des choses bien plus difficiles déjà (: apprendre à marcher, faire du vélo, un nouveau jeu vidéo, se débrouiller dans la forêt, … ) et que cette situation si elle est nouvelle n’a pas grand-chose de plus que ce qui a déjà été accompli… Et cette expérience, tout le monde la vit au moins une fois dans la vie, je l’ai vécu en mon temps et tous les hommes et les femmes du village l’on vécut aussi. Certains et certains, en viennent à décider que ce n’est pas une tache pour eux et font autres choses. D’autres en ayant assez de se sentir comme ça font un pas et avancent, ils peuvent alors parfois remarquer en s’avançant que la montagne n’est pas si grande et qu’elle rapetisse à chaque pas. D’autres refusant de céder à la panique, se pose la seule question qui est intéressante Qu’est-ce que j’ai besoin d’apprendre pour réussir ? Pour me sentir à l’aise dans cette situation ? Une autre vient alors ensuite : Qu’est ce que ça va m’apporter de réussir ? Le plus souvent ceux qui se posent cette question « magique » s’aperçoivent qu’ils ont déjà la réponse en eux, ils savent déjà. Parfois la réponse met plus de temps à venir et il faut se la répéter à chaque étape. Mais peu importe, ces étapes sont des pas sur le chemin et répondent tous à cette question : » comment cette montagne est-elle petite ? « Et il est possible de s’apercevoir très vite que c’est une balade très amusante. N’est-ce pas ? Ces mots eurent sur Tonoko, une impression profonde et il y réfléchit toute la nuit. Le matin pendant le petit déjeuné, il se posa enfin la question : « Qu’est-ce que j’ai besoin d ‘apprendre pour réussir ? « Sans trop savoir pourquoi, il s’habilla et se rendit à la falaise. Et là où le grondement l’avait la dernière fois en emmené sur le chemin de la peur, son attention fut attirée par les cris des enfants du village, c’étaient des cris de joies ! Et il riaient fort » Son attention fut ensuite attiré par leurs visages, leurs visages étaient joyeux et quand ils sautaient, il y avait comme un plaisir intense qui se lisait sur leurs visages et les enfants essayaient de sauter encore plus haut en prenant plus d’élan à chaque fois pour prolonger ces instants de joies qui accompagnaient le saut. Ils avaient l’air de s’amuser beaucoup. Il se déshabilla et dans sa tête il avait déjà sauté deux fois. Arrivé au point de saut, il avait vécu cette expérience dans sa tête trois fois de plus. Il sauta et s’amusa tellement qu’il y passa l’après-midi sans voir le temps passer. De retour à la maison les choses avaient changé, il avait retrouvé son enthousiasme et c’est comme si tous le monde était différent. En fait, il était tellement fier de lui et heureux que tout le monde, pouvait se laisser aller à l’être. Il faut toujours quelqu’un donne l’exemple et peut être toi ? Non ? Il, y eut encore des épreuves et des situations nouvelles mais depuis ce moment Tonoko refuse de céder à la panique et se pose la question Magique : « Qu’est-ce que je dois apprendre pour réussir ? « Shafik